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LES ORGNACOIS ONT DÛ RAMER DUR POUR ATTEINDRE LE RIVAGE...

Ce devait être match de gala, ce dimanche, sur le stade Jean DANDALEIX, entre deux équipes du haut de tableau, toujours invaincues à l’amorce de cette quatrième journée de championnat. Les hauts-viennois d’AIXE en avaient décidé autrement…

 

Visiblement pas venue pour effectuer une VAL(SE) de VIENNE, la jeune et légère brigade visiteuse portait, on s’en doute, dans ses valises l’espoir de faire manger une des dernières citrouilles de saison, à leurs adversaires corréziens pourtant repus par les toutes récentes festivités en l’honneur d’Halloween.

 

Par un vrai temps de Toussaint, ce sont les visiteurs qui prenaient d’emblée le match à leur compte. Après une première occasion ratée dès la 1’, sur pénalité, ils décidaient  sans vergogne d’occuper le camp orgnacois. Un point de fixation plus tard, le ballon échouait dans les mains du pilier adverse qui, tout en puissance, prenait le bon relais et trouvait la faille dans le rideau défensif impuissant, à la 4’. Du bord de touche, le buteur aixois ajoutait les deux points de la transformation. ORGNAC groggy avait toutes les peines du monde à régurgiter les graines de la fameuse cucurbitacée… Une demi-heure durant, ballonné et chloroformé, il multipliait les maladresses, pour devenir un simple spectateur de la fougue visiteuse.

 

Dominateurs en mêlées fermées, les noirs et blancs subissaient aussi bien dans les phases statiques que dans le jeu de mouvement. Arnaud MADUPUY, précieux par la puissance de son déplacement au pied ne trouvait pas la cible aux 35m, à la 35’.

 

A la 38’ enfin, une belle entente redoublée entre ROCHE et SERINDOU portait ce dernier dans l’en-but. Mais au moment d’aplatir, un joueur adverse sorti d’on ne sait où, d’un geste désespéré mais salvateur, le dépossédait du ballon. Sur la mêlée qui s’en suivait, le C.A.O reprenait la possession, mais l’essai de LAVERGNE, en planche sur le dos, n’était pas validé. La mi-temps intervenait sur le score de 7 à 0, en faveur du VAL de VIENNE.

 

La soupe de potiron, légèrement poivrée avalée pendant la pause, semblait du meilleur effet, puisqu’à l’issue d’une pénaltouche, à la 45’, « casquette Â» capitaine courage porté par l’effort collectif de son pack concrétisait ce temps fort par l’essai de l’espoir. Sa position excentrée ne permettait malheureusement pas de le bonifier. ORGNAC tentait encore et encore de desserrer l’étreinte mais échouait invariablement comme à la 51’, sur un coup de pied à suivre de SERINDOU que Milou SAGNE, au pied d’argile, ne parvenait pas à reprendre ; ou sur cette autre relance du même SERINDOU depuis ses 40m jusqu’au 22 adverses et une passe au cordeau jugée en avant, vers TURPIN qui entrevoyait déjà la ligne…

 

Dans ce match au menu assez pauvre, le plat de résistance était servi à la 57’. A. MADUPUY, pizzaïolo de service, pétrissait un drop improbable, dont la trajectoire flottante trouvait la direction du four ! Le C.A.O prenait pour la première fois l’avantage au planchot. A l’heure de jeu, il terminait le service par une pénalité des 35m, sanctionnant une obstruction.

 

A la 66’, ROCHE était rappelé en cuisine pour dix minutes, suite à un placage sandwich à l’épaule de bÅ“uf déclaré non comestible. Heureusement cinq minutes plus tard, les riverains de la Vienne devaient à leur tour déléguer un des leurs (le n° 13, il n’y a pas de hasard…) à la plonge, pour un carton blanc décerné à la 71’ : ce qui équilibrait somme toute les débats.

 

Les occasions avortées par les orgnacois, en cette fin de match devenaient dès lors anecdotiques. Les hommes de PEL enregistraient au bout du compte leur quatrième victoire pour autant de rencontres disputées, dans la douleur, mais avec une forte charge émotionnelle. Le barde Assurancejéromix pouvait encore une fois entonner le Caillou, Caillou repris en chœur avec toutefois de forts trémolos aux accents corses…

 

 

 

                                                                                                                                                 #CAILLOU

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